Le moulin de l'Ingratitude ou Ondankmeulen a été construit en 1802 à Morbecque près d'Hazebrouck,
il est transféré à Boeschèpe en 1884. Mis à la retraite en 1958. En 1964, son propriétaire Mme Becquet-Houvenaghel en fait don à la commune qui entreprend alors sa restauration.
Moulin de l'ingratitude a Boeschepe, aquarelle sur
papier au format 40cm sur 50cm.
Au long du canal la rue des Pyrénées a Arques.Aquarelle sur papier au format18cm sur 23cm
Le nom d' " Arkes " nous est apparu dès
le IX ème. Cette Cité devient en 530 la propriété de la comtesse Mathilde, arrière petite fille de Flandebert, chefs des Morins et des Ménapiens. La guerre de cent ans n'épargnera pas la ville qui sera
pillée en 1340 par l'armée anglo-flamande assiégeant Saint-Omer. Les anglais, qui ne restent jamais sur leur fin, mettent de nouveau la ville à sac en 1346, 1369 et 1435. Les Français
firent de même en 1477sous Louis XI. Au XVII ème, l'Espagne qui détient la Flandre possède aussi les villes d'Aire, de Saint-Omer et leurs alentours, formant ce que les historiens nomment
"l'Artois réservé". Mais le traité de Nimègue ( 1678 ), ramène l'Artois à la France. La présence d'un canal ( voulu par Vauban ) permet, en cet
ère de développement économique certain, d'accélérer les échanges commerciaux; et la révolution industrielle touche Arques vers le milieu du 19ème siècle. Deux filatures de lin et de jute,
deux distilleries, des fabriques de tuiles et de briques ainsi qu' une verrerie-cristallerie sont créés. C'est cette dernière qui donnera à la ville une renommée
mondiale, surtout après la dernière guerre ...