À Mers-les-Bains, la pluie ne chasse pas les peintres
PUBLIÉ LE 17/08/2014
Courrier picard
La journée des peintres dans la rue, organisée par l’office de tourisme mersoise et le concours de l’association des propriétaires de villas, avait lieu dimanche 17 août toute la journée. Le principe est simple : les peintres doivent réaliser au cours de la journée un tableau représentant une vue depuis l’endroit, dans le quartier historique, où ils ont choisi d’installer leur chevalet.
Malgré des conditions météorologiques compliquées pour peindre en extérieur, sept des dix inscrits se sont présentés dimanche matin sous le chapiteau d’accueil fouetté par le vent et la pluie. puis ils se sont séparés, chacun choisissant son coin ;
Les belles villas
Cette année, le point de vue n’a pas été le seul argument pour choisir son emplacement, il s’agissait aussi de s’abriter pour pouvoir travailler sereinement.Annie Desfrennes, membre du club de la palette régionale de Noyelles-en-Vermelles, a paré le problème, assidue des rencontres de peintres, elle participe chaque week-end à des manifestations semblables à celle de Mers. Voilà qui oblige à investir dans un certain équipement : ciré, bottes, chapeau, et surtout parapluie taille XXL suspendu au-dessus du coffre de son utilitaire. « Cette année, c’est exceptionnel ! Tous les week-ends c’est absolument partout comme ça, alors je prévois tout, rassure-t-elle. Cette aquarelliste garde l’humour : il faut de l’eau pour l’aquarelle, mais là ça chasse ! » Pas frileuse, Annie réalisera au cours de la journée une belle vue des villas depuis le coffre de son véhicule garé sur l’esplanade.
Un peu plus loin, près du poste de secours, Maryse Thérin, membre de l’association des propriétaires de villas mersoises, est restée sous le chapiteau d’accueil. Elle comptait y travaillait ses huiles, mais les poches d’eau l’en empêche.« Il est impossible de faire quoi que ce soit, c’est dommage ». Reste la contemplation du paysage, beau par tous les temps : « la lumière est toujours intéressante. C’est une palette : un vert d’eau sableux, un ciel gris bleuté-blanc, des couleurs très douces. il faut avoir l’œil ». Au cours de l’année, l’artiste profite du spectacle depuis son atelier, chez elle, au-dessus de la falaise.
En fin d’après-midi, les toiles réalisées au prix de gros efforts se sont malgré tout exposée